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Les deux élémentaires hésitèrent. Et si cela était une ruse de la sorcière pour les séparer et s'attaquer à elle une fois isolée ?
« Je lui cramerai les yeux, ne vous en faites pas, sourit-elle en jouant avec une petite flamme qui léchait son index et renvoyait des reflets jaunes dans ses cheveux roux, je n'en suis pas à mon premier feu de joie. »
Ils protestèrent pour le principe puis abdiquèrent face à son regard résigné. Zaphir se retint de lui faire remarquer que sa petite glissade était un peu trop étrange pour paraître totalement accidentelle. Il adressa un dernier signe de main à son amie et suivit Obsidiane qui pénétrait dans la forêt face à eux.
La prolifération de traces magiques leur sauta immédiatement aux yeux. Le petit bois grouillait de vibrations ésotériques et même les feuilles des bouleaux au-dessus d'eux luisaient sous le soleil. Zaphir dégaina son épée. Obsidiane suivit.
Ils marchèrent en silence durant une vingtaine de minutes, un ½il toujours rivé sur la lisière de la forêt qu'ils distinguaient à l'est. Au loin, le clapotement énergique de la rivière leur indiquait le chemin. Mais après une heure de marche, les traces commencèrent à s'estomper.
« Séparons-nous et fouillons la zone, proposa Zaphir à voix basse. Si l'un de nous trouve quoi que ce soit, qu'il prévienne l'autre. Sinon, rendez-vous au pont dans trois heures. »
Obsidiane hocha la tête et migra plein sud. Il jeta un dernier regard à sa silhouette qui disparaissait entre les arbres et entreprit de fouiller la forêt à la recherche de la créature.
Une fois seul, son esprit retrouva immédiatement le chemin des doutes. Les échanges de ses deux amies lui revinrent en mémoire. Et s'il ne s'agissait pas d'une sorcière isolée, comme le prétendait le Grand Roi, mais d'une tribu, d'un groupe ? Cela pourrait expliquer la profusion de signes qu'ils avaient croisés sur le chemin...
Zaphir soupira. Avec la politique de l'Ombre, c'était peu probable.
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