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Plusieurs heures plus tôt.
Black n'en pouvait plus. Il ne pouvait plus rester à attendre sagement d'avoir des nouvelles de Clia, et de faire comme si le trou béant qui dévorait son c½ur avait disparu. Progressivement, ses pas se transformèrent en enjambées et il se retrouva à courir encore et encore, à dévaler les couloirs sans savoir où il allait. Soudainement, il se retrouva à l'extérieur, dans la fraîcheur de l'arrière cour où l'autel avait déjà été enlevé. Ne surveillant plus ses foulées, il se prit les pieds dans une racine et chuta misérablement face contre terre, se retrouvant le nez dans l'herbe. Il n'avait même plus la force de se relever. Il demeura contre le sol froid, les poings plantés dans l'herbe, les yeux clos, la douleur aspirant tout son être. Il n'arrivait même plus à pleurer.
Seule la haine resta, chaudement serrée contre son c½ur, dévorant son âme d'un immense brasier. L'herbe était fraîche, encore humide, et la terre collait à ses doigts. Sous ses yeux, l'étoile rouge à son cou avait atterri entre les brins pâles. Il s'en saisit d'un mouvement rageur, serrant le pendentif entre ses doigts. Qu'il haïssait cette foutue légende, cette affreuse guerre. Il n'avait rien demandé à personne lui, et on lui prenait tout. Tous ceux qu'il aimait tombaient les uns après les autres, et il n'en pouvait plus.
Il serra les dents, refermant férocement son poing autour de l'étoile. Wïane allait payer. Payer pour toutes ces vies prises à cause de lui, de sa simple existence.
Les branches rouges percèrent la chair de ses paumes et son sang dégoulina dans l'herbe. Il suivit des yeux le trajet des gouttes vermillon, rêvant de sentir le sang de Wïane sur ses doigts.
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